Quand on commence un nouveau défi, on est généralement au top de notre motivation, remonté à bloque. Avec ce plein de motivation et notre énergie au max (puisque nous ne faisons que commencer notre défi), on a tendance à vouloir en faire plus et à mettre la barre haute.
Quelques jours après le début de notre défi commencent, les aléas de la vie, la fatigue d’une grosse journée de boulot, une mauvaise nuit de sommeil, une grippe… et bien d’autres encore. Et la commence les difficultés dans notre défi. En plus de ça, notre motivation n’est plus aussi forte que ce qu’elle était il y a quelques jours. Au final, quand l’heure arrive de faire notre défi dans la journée, on ne se sent pas de la faire, on a envie de sauter le jour et on se dit qu’on fera mieux demain.
Il y a plusieurs erreurs typiques dans cette approche. Un bon moyen de se les représenter et de les comprendre est de s’imaginer être un coureur. Vous faite une course longue, elle va durer plusieurs jours, semaines, voire même plusieurs mois si tout se passe bien. De même que si vous courez un marathon, si vous commencer la course la course en faisant un sprint et que vous vous basez là-dessus pour définir votre allure que vous allez tenir pendant toutes la course, vous allez avoir du mal à finir la course.
En commençant à une allure réduite, vous pouvez vous accoutumez avec ce nouvel effort, d’ajuster votre effort en fonction de ce que vous découvrez au cours de plusieurs jours. Cela permet également à votre cerveau de lier votre défi à quelque chose de facile, et que cela vous donne plus envie d’y retourner que si c’était difficile. Et de la même qu’un débutant qui veux courir pour la première fois, divise ton objectif de vitesse par 2. Si tu veux courir méditer pendant 20 minutes tous les jours, commence par 10. Tu veux faire 20 pompes par jours, commence par 10.
On peut même pousser ce résonnement à l’extrême : commence avec 1. Commence avec une pompe par jour, 1 minute de méditation, 1 minute de course à pied. Et si dans quelques jours tu es à l’aise, alors tu peux passer à 2. Et tu peux aussi réduire si tu t’en rends compte que tu as eu les yeux plus gros que le ventre.
De la même manière, si tu rate un jour parce que c’est trop difficile et que tu te dis que tu te rattraperas demain en faisant le double, cela à peu de chance d’arriver en réalité et demain tu vas te mettre une grosse pression pour un objectif du double que tu n’as déjà pas pu faire la veille. Imagine que tu es encore dans ton marathon, si ton kilomètre précédant était lent, il est peu probable que tu rattrape ton retard sur le prochain kilomètre. Tu as pris du retard, et ce n’est pas grave. Ton objectif n’est pas de finir vite, mais avant tout l’objectif est de finir.
Une façon de faire face à ça mais toujours d’atteindre l’objectif est d’allonger la période prévue au début du défi. Ton défi était un défi 30 jours, tu rate un jour, ça deviens un défi 31 jours. De retour à notre marathon, si tu prends une pause pendant ton marathon, quand tu reprends, il te reste toujours autant de kilomètre à faire qu’au début de ta pause.
Il y aura toujours des hauts et des bas dans la vie, mais si vous êtes prêt, ils seront bien plus faciles à faire face.
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